Si par une nuit d’hiver un voyageur

 

 

Pour la 8e édition de son festival, L’île d’en face s’associe à L’œil d’Oodaaq pour proposer une double exposition au 4e Lieu, à la Grande Passerelle ainsi qu’à l’Académie Malouine d’arts plastiques.

Sélectionnées à partir d’un appel à projets invitant à explorer les processus de création de nouveaux possibles, les œuvres exposées à Saint-Malo portent en elles une envie d’ailleurs. Elles dessinent par bribes et essais, une cartographie poétique et sociétale de notre monde, passé comme présent.

Si par une nuit d’hiver un voyageur reprend le titre du célèbre ouvrage d’Italo Calvino dans lequel l’auteur entreprend un collage de dix débuts d’histoires dans dix univers distincts,  histoires passionnantes, mais dont il ne livre à chaque fois que le premier chapitre, comme pour mieux inciter son lecteur à inventer la suite. Évoquant cette idée d’un récit en devenir, les deux expositions sont pensées comme des invitations à faire marcher l’imaginaire et le prospectif,  à entrevoir la possibilité de nouveaux horizons.

L’exposition du 4e Lieu trace des lignes de réflexions sur l’espace, les multiples façons de l’habiter, de le construire, par le récit, par la fiction et ses représentations.
Reproductions anachroniques, habitat utopique et décalé, hybridation culturelle et architectures rêvées, trouvent ainsi différentes formes d’apparitions dans l’exposition.
Chacune des œuvres est traversée par une idée de spéculation imaginaire et compose des micro-fictions à l’échelle urbaine ou extra-planétaire. Elles se font le reflet de problématiques actuelles sur nos manières d’habiter le monde, de le percevoir comme de le délimiter.

Avec l’enchevêtrement de récits pour point commun, les travaux présentés à l’Académie Malouine d’Arts Plastiques révèlent en creux les codes établis par nos sociétés, instaurés consciemment ou non pour promulguer, administrer ou encore affirmer une certaine vision de l’identité. Elles s’amusent alors à contourner les stéréotypes, se glissent du côté de l’individu et donnent la voix à une hybridité souvent dissimulée. Entre fiction documentaire, témoignages, documents, objets composites, les œuvres présentent ainsi une forme détournée des représentations culturelles.

Étaient présentées les œuvres de Benoît Billotte, Jenna Jeremie, Ghita Skali, et Hu Di à l’Académie Malouine des Arts Plastiques, et les œuvres de Thomas Portier, Benoît Billotte, Coline Charcosset et Hu Di au 4e Lieu.

Image :  A Planet, a World, and a Satellite, Benoît Billotte ©

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Informations pratiques :

Exposition du 30 mai au 10 juin 2018

4E LIEU – LA GRANDE PASSERELLE
Rue Théodore Monod / Gare

Vernissage le 1er juin à 18h30

ACADÉMIE MALOUINE D’ARTS PLASTIQUES
7 rue de Bonneville

Vernissage le 30 mai à 18h30

CONTACT PRESSE : Enora Davodeau
communication@loeildoodaaq.fr
06.16.37.76.27